25 novembre 2023 : On colle à Raymond Queneau !
Depuis le début de l’année scolaire, le club So-Mauve est devenu le club Égalité F-G du collège Raymond Queneau. Ce club encore peu connu (on recrute !) se réunit le lundi à 12h45 en salle 11 et est encadré par Mme Di Donato.
Le club Égalité est un club solidaire, créatif, soucieux de développement durable, dont l’objectif est de faire vivre la thématique de l’ Égalité entre les filles et les garçons et organiser des événements tout au long de l’année scolaire.
Pour la semaine du 25 novembre, Journée Internationale de Lutte contre les violences faites aux Femmes (Journée internationale des violences faites aux femmes -Quels sont les dispositifs pour lutter contre les violences faites aux femmes ?), le club a choisi de s’afficher.
En plus des vidéos diffusées dans toutes les classes, mercredi 22 novembre, en M2, pour les 6ème et les 5ème : égalité filles-garcons et [c’est quoi le sexisme>https://www.1jour1actu.com/france/cest-quoi-le-sexisme] ; pour les 4ème et les 3ème : la "mécanique sexiste", le club So-Mauve/Égalité s’est inspiré des colleuses de Lyon, le groupe activiste féministe lyonnais qui a essaimé dans toutes les grandes villes françaises.
Suivant leur exemple, les colleurs et colleuses de Queneau ont couvert les murs du collège de mots peints sur des feuilles au format A4. Les messages que les élèves et les adultes du collège ont pu découvrir tout au long de la semaine sont somme toute, moins offensifs que ceux des activistes lyonnaises mais ils permettent de rappeler que si la société semble évoluer dans le bon sens, des progrès sont encore possibles et que l’ égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes n’est pas encore acquise.
Sur les murs de Queneau on peut donc lire par exemple :
« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits ». Olympe de Gouges
Le féminisme est l’affaire de tous y compris des hommes.
A compétences égales, un homme gagne toujours en moyenne 20% de plus qu’une femme.
Les femmes représentent 87% des victimes de violences conjugales.
Ces collages, visuellement forts ont suscité des interrogations et ont pu amener les élèves à s’interroger et à poser des questions à leurs professeurs, permettant peut-être à la journée du 25 novembre de ne pas être qu’un rendez-vous formel.
Patricia Di Donato