Les 28, 29 et 30 avril, tous les élèves de 3ème ont pu découvrir un répertoire musical qui leur était encore inconnu.
Hélios Azoulay a échangé pendant 3 heures avec les élèves pour parler de la présence de la musique au sein des camps de concentration nazis.
Dès l’évocation de cette rencontre les élèves se sont interrogés, y voyant une contradiction ( …).
Compositeur, directeur artistique de l’Ensemble de Musique Incidentale, clarinettiste, écrivain, enseignant à Science Po Paris Hélios Azoulay consacre depuis 15 ans une part importante de son travail à explorer le répertoire des musiques composées dans les camps de concentration. Il a publié en 2015 "L’enfer a aussi son orchestre", et plus récemment un recueil d’aquarelles peint par Bedrich Fritta pour son fils dans le camp de Teresin et qui mourut déporté à Auschwitz "Pour Tommy". Ils donnent de nombreux concerts à travers le monde et va à la rencontre des collègiens et lycéens.
Cette Conférence / Concert a donc débuté par un questionnement : en échange d’un bout de pain, les déportés pouvaient obtenir un morceau de papier et crayon pour dessiner, rédiger, composer.
Mais pourquoi ? Et, que nous ont-ils laissé par ce geste ?
La conférence de deux heures qui suivra lèvera le voile sur ces questions et sera l’occasion pour tous les élèves de découvrir l’histoire de Violette Jacquet Silberstein, violoniste dans l’orchestre des femmes du camp d’Auschwitz-Birkenau.
Pendant le concert d’une heure, de nombreuses œuvres pour piano seul, pour piano et voix, pour clarinette furent interprétées.
Des élèves accompagnèrent au piano le clarinettiste et les classes purent interpréter une berceuse polonaise.